Terra Mosana a été un projet ambitieux pour l'attractivité touristique et l'identité commune de la région grâce à l’exploitation numérique de son patrimoine culturel. Plusieurs villes de l'Euregio Meuse-Rhin ont développé des récits numériques sur leur histoire commune et nous avons été très heureux de présenter ces résultats au public.
L'événement a débuté avec Vivian van Saaze de l'Université de Maastricht et du MACCH qui nous a accueillis au sein de l’hôtel de ville de Maastricht. Elle a souligné qu'il s'agissait de la première réunion en présentiel depuis bien longtemps et nous a partagé son bonheur de ne pas avoir à regarder un écran d'ordinateur pour une fois.
Gert-Jan Krabbendam, l'échevin au patrimoine culturel de Maastricht, a commencé son discours par "auditori salutem" ou "salutations chers auditeurs", afin de rappeler que la première langue partagée dans notre région frontalière était le latin. Cette langue qui a façonné le patrimoine culturel commun dès l'époque romaine. Ensuite, ce fut le tour de Marleen Kauffman, maire de Léopoldbourg. Mme Kauffman a déclaré : "Même si Leopoldburg est une petite ville, nous avons réussi à raconter à tout le monde la grande histoire de la ville grâce à Terra Mosana."
Marie Gerbayhaie, conseillère au ministère du patrimoine de la Région wallonne, a rappelé les inondations catastrophiques dans notre région à l'été 2021, expliquant comment un projet numérique comme Terra Mosana a pu aider à restaurer le patrimoine perdu en le rendant accessible à tous. " Construire des ponts vers le passé, le présent et le futur " a expliqué Marie. Kathrin Hissel a pris la parole devant la cathédrale d'Aix-la-Chapelle. Elle a nous expliqué dans son discours comment l'industrie du tourisme dans notre région va prospérer grâce à la numérisation de notre patrimoine culturel commun.
Enfin, Mark Vos, le coordinateur du programme Interreg Euregio Meuse-Rhin, a fait une présentation sur l'importance de la collaboration entre les Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne. "Même si les frontières ne sont pas invincibles, il peut y avoir des obstacles à la collaboration transfrontalière, et ensemble nous voulons faire disparaître ces obstacles", a déclaré Mark.
Après que les différents orateurs invités aient terminés, Sally Wyatt, professeur de cultures numériques et doyenne associée pour la recherche à la Faculté des arts et des sciences sociales de l'Université de Maastricht, nous a présenté le sujet : "Dessiner le passé ensemble : Apprendre de Terra Mosana". Dans son discours, elle s’est interrogée sur la façon de déterminer de la réussite d'un projet de collaboration. "Nous avons beaucoup de personnes différentes venant d'horizons différents", a-t-elle déclaré puis de conclure que la collaboration n'est pas toujours facile. Elle a terminé sa présentation en célébrant le succès de la collaboration innovante dans le cadre du projet Terra Mosana.
Roland Billen, professeur titulaire à l'unité de géomatique de l'Université de Liège - le chef de file de Terra Mosana - était le dernier intervenant de la journée. Il a commencé son discours par une vidéo qui mettait en évidence un message très important et fondamental pour ce projet : "Les gens qui aiment entre la Meuse et le Rhin partagent une histoire commune". Roland a pris l'initiative de nous exposer quelques-uns des nombreux résultats des projets Terra Mosana, en montrant à quel point le projet était accessible par le biais d'ateliers, de la réalité virtuelle, d'applications pour Smartphone, etc.
C'était la transition parfaite vers la partie suivante de l'événement : Une vitrine des différents projets. L'hôtel de ville de Maastricht était rempli de professionnels qui étaient impatients de faire la démonstration des différents projets réalisés avec Terra Mosana. Ces projets de démonstration ont montré que bien que le projet global soit sur le point d'être terminé, ses effets seront encore visibles dans la région pour les années à venir.