A Bruxelles, l’heure est à la révision du système budgétaire européen. Les nombreux défis que devra relevé l’Union européenne ne sont pas des moindres ; la crise migratoire, l’environnement, l’économie numérique et la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne –quatrième contributeur net – en sont les exemples les plus flagrant. Le commissionnaire Günther Oettinger affirme que le nouveau budget sera équilibré et affichera de nouvelles priorités.
Les plus gros postes budgétaires seront restructurés. La Politique Agricole Commune (PAC) et la Politique de Cohésion seront revus a la baisse au profit de nouvelles priorités telles que l’immigration, l’environnement, la sécurité et le numérique. Par ailleurs, la manière dont l’UE généré ses revenues va faire l’objet d’une modification. Bien qu’une relative proportion du budget dérive d’un calcul du revenu national brut et de la taxe sur la valeur ajoutée, l’UE se concentrera sur le système européen d échange de quota d’émission et l’assiette consolidée pour l’impôt des sociétés. Le message global est plutôt positive au niveau européen, mais quand est-il a l’échelle eurégionale?
D’âpres le Parlement européen, le nouveau budget devra être consacré aux programmes concernant directement les citoyens. Ainsi, l immigration, l’appuis aux PME, l’emploi des jeunes, l’éducation et l’innovation représentent les nouveaux axes prioritaires pour le Parlement. La commission européenne devra prendre des mesures pour répondre a ces demandes.
Pour l’Eurégio Meuse-Rhine et son économie moderne fondée sur la connaissance, les nouvelles sont réconfortantes. L’éducation, la recherche et le numérique, le développement des PME sont les piliers de cette région européennes. Les instituts de recherche, les entreprises et les universités vont certainement bénéficier de cette hausse de contributions allouées dans ces domaines susmentionnés.